La flamme Olympique à Melun

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Classée monument historique en 1914. L'évêque de Sens aurait envoyé Saint-Aspais, prêtre confesseur, pour évangéliser Melun au Vème siècle. L'église Saint-Aspais est citée en 1080 par Richer, évêque de Sens. L'église actuelle est de plus grande taille que l'édifice primitif. La façade et les premières travées sont reconstruites en 1505 à l'emplacement de maisons démolies L'architecte parisien Jehan de Felin élève à nouveau le chevet de 1517 à 1519, procédant à la destruction du chœur originel, d'une chapelle dédiée à la Vierge et au déplacement des caveaux de la famille Malhoste (riches marchands établis à Melun dès le XVème siècle). La reconstruction de l'ensemble de l'édifice est achevée en 1555 selon les plans de Jehan de Felin, à qui les membres du conseil de fabrique de la paroisse reprochent un décor trop abondant, composé des éléments les plus récents de l'architecture flamboyante. Les économies alors demandées sont probablement à l'origine des multiples effondrements des voûtes de 1598 à 1703. Lors des bombardements d'août 1944, la flèche et le beffroi sont détruits, les voûtes effondrées, la nef, le tambour du grand portail et les orgues du XVIIIème siècle brûlés, la couverture en partie soufflée. Les voûtes de la nef sont reconstruites et les fenestrages rétablis en 1956, alors que l'on réinstalle les remarquables vitraux du XVIème siècle, heureusement démontés avant 1944. Beau témoignage de gothique tardif, l'église Saint-Aspais restaurée entre 1997 et 1999, est également remarquable par l'originalité de son plan en forme de trapèze irrégulier et de ses vitraux contemporains.