La flamme Olympique à Melun

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Dès le Moyen-Age, des moulins s'installent sur la Seine à Melun. Les moulins-pendants bâtis sur pilotis, sont accrochés aux ponts au-dessus de la Seine. Ils obstruent certaines arches, raison pour laquelle le service de la Navigation décide de leur suppression en 1838. Sur le grand bras ils sont placés sur le Pont-aux-Moulins. Le moulin Saint-Sauveur est relié à l'île par une galerie couverte. Il n'est pas destiné à moudre le grain, mais il sert au foulage des draps. Propriété du prieuré, puis des chanoines de la collégiale Notre-Dame, vendu comme Bien national en 1790, il est le dernier moulin sur la Seine à disparaître en 1838. En aval, apparaissent les moulins-bateaux (pour moudre le grain), tels le moulin Landry construit en 1800. Ces bateaux à fond plat avec roues à palettes sur le flanc sont supprimés en même temps que les moulins-pendants. Sur le petit bras, deux moulins-bateaux existaient en aval du "Pont aux Fruits". La foudre a raison du dernier en 1836. Les bateaux-lavoirs situés le long de la berge, quai de la Reine Blanche et quai de la Courtille, font leur apparition au début du XIXème siècle. Ils sont utilisés jusque dans les années 1940.